mercredi 23 septembre 2009

Histoire d'ours

Petite stauette grecque montrant un ours buvant dans un grand bol


conférence du mardi 26 janvier 2010

présentée par Mr Touchefeu
professeur de lettres classiques

Présentation de la conférence
Les hommes de la préhistoire ont laissé des images d'ours sur les murs de leurs cavernes; Et l'ours est resté remarquablement présent dans les mythologies et les fables.


Dans l'Antiquité, en Grèce ou à Rome, un certain nombre de récits nous parlent des ours et des curieuses relations qui peuvent s'établir entre les hommes et eux.


Au Moyen Age, dans une grande partie de l'Europe, l'ours fut bien le roi des animaux, fascinant et redoutable, célébré dans de multiples histoires. Mais l'Eglise s'inquiéta de cette admiration et s'employa à détrôner l'ours, à le présenter comme un animal méchant et maléfique.


Au début du XXème siècle, l'ours allait retrouver d'une certaine manière son prestige perdu. Dans une étonnante métamorphose, le grand fauve des forêts devint ours en peluche : il protège désormais les enfants de sa douceur apaisante.



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La douceur guérandaise

La station météorologique de la maison des paludiers, Saillé en Guérande


conférence du mardi 19 janvier 2010

présentée par Mr Evain

Présentation de la conférence
En 1994 l'association "LA MAISON DES PALUDIERS" installe une station météorologique automatique interrogeable à distance afin de receuillir différents paramètres pouvant servir d'assiette à l'établissement d'une climatologie locale. Pour que ces différents chiffres soient crédibles, il était indispensable de les faire contrôler par des professionnels et c'est ainsi qu'un partenariat s'est établi avec METEO-FRANCE. Puis, avec le temps et au fil des conventions, LA MAISON DES PALUDIERS est devenue le seul METEOSITE du grand ouest.
Le contenu de la conférence permettra de préciser les quelques généralités indispensables à la bonne compréhension des aspects physiques liés à la climatologie. Puis, seront alors dévoilés différents paramètres spécifiques relevés par la station automatique de Saillé en Guérande. Vous découvrirez alors combien le climat de la presqu'île guérandaise est tempéré et pourquoi on peut véritablement évoquer une certaine "douceur guérandaise".


En conclusion vous comprendrez comment et pourquoi ces phénomènes météorologiques participent à l'évaporation, justifiant l'exploitation millénaire des marais salants de Guérande.

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Petite histoire de la condition féminine à travers la musique

conférence du mardi 12 janvier 2010

présentée par Mme Gaudin

Présentation de la conférence

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L'iconographie russe

conférence du mardi 05 janvier 2010

présentée par Mme Abbé

Présentation de la conférence

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Ce sont de drôles de types...la chanson et les poètes


















conférence du mardi 15 décembre 2009

présentée par Mr Jacques Perciot

Présentation de la conférence

Etroitement entremêlées chez les troubadours, poésie et chanson n'ont jamais tout à fait distendu les liens qui les unissent. Entre amours fusionnelles et relatios de bon voisinage, l'une et l'autre se sont mutuellement enrichies, fécondées, nourries.
Au 20ème siècle, Villon,Hugo, verlaine et autres « classiques » font une entrée remarquée dans la chanson populaire. Aragon, Mac Orlan ou Prévert auront ce privilège de leur vivant. Cette conférence rend hommage à ceux qui eurent à coeur, à l'instar de Léo Ferré, de faire « descendre les poètes dans la rue ».
Qu'ils s'appellent Yvette Guilbert, Agnès Capri, Marianne Ostwald, Georges Brassens ou les Têtes Raides, ils ont en commun d'avoir épinglé à leur répertoire quelques unes des très belles pages de la poésie francophone. « La chanson permet d'arracher la poésie à l'imprimerie » disait Claude Nougaro. Et de rendre accessible au plus grand nombre, assurément.

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L'imagerie populaire en Bretagne au 18ème et 19ème siècles









conférence du mardi 08 décembre 2009

présentée par Mr Christophe Beauducel

Présentation de la conférence
Cette conférence traite de l'image populaire en Bretagne. On désigne par le terme "d'image populaire" une gravure imprimée sur un papier de basse qualité et généralement coloriée simplement, le plus souvent au pochoir. Comme son nom l'indique, cette gravure était destinée à la partie la plus modeste de la population. En France, sa face la plus visible est l'image d'Epinal, éditée par la maison Pellerin à partir de la la seconde moitié du 19ème siècle. En dehors de ce phénomène bien connu, peu de gens savent qu'il a existé des fabriquants d'images dans toute la France, y compris en Bretagne.
Je leur ai consacré des années d'études qui m'ont amené à la mise en place d'un doctorat d'Histoire sur le sujet. Le résultat de ces travaux fera bientôt l'objet d'une publication aux Presses Universitaires de Rennes.
J'y mets en lumière une histoire méconnue, celle des imagiers bretons et de leur production de la fin du 17ème à l'aube du 20ème siècle. Pendant cette période, toutes les principales villes bretonnes ont abrité des imagiers. Leurs images furent éditées en nombre, pour certaines par centaines de milliers et ont été disséminées sur l'ensemble de la péninsule armoricaine.
Aujourd'hui, il n'en reste que très peu d'exemplaires. Je me suis attaché à les retrouver, reconstituant un catalogue de 422 images différentes, là ou des études antérieures n'en avaient jamais localisé plus de 200.
Je décris également, et précisément, les conditions d'élaboration de cette image et les dispositifs commerciaux en permettant la diffusion. J'évoque le parcours professionnel de certains de ces imagiers et dresse un tableau global des caractéristiques propres à ces artisans, dont l'image constitue souvent une activité secondaire.
L'ensemble de cette conférence est, évidemment, illustré par les images les plus caractéristiques, originales ou étonnantes, qui ont survécu aux ravages du temps.

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Khyber Pass




















conférence du mardi 01 décembre 2009

présentée par Mme Catherine Decours

Les anglais, premiers européens en Afghanistan : désastre de la première guerre afghane

Présentation de la conférence
« Les écossais ont affronté de grandes épreuves pour la cause du commerce, les Français pour les nécessités du pouvoir ou de l'évangélisation. Seuls les Anglais se sont fait tuer pour quitter leur pays. » (préface d' Un petit tour dans l'Hindoû-Khoush d'Eric newby).
1838. Tandis qu'à Londres la reine Victoria se prépare à accéder au trône, les farouches tribus afghanes se soulèvent contre une armée britannique de 38 000 hommes qui envahit leur pays. La révolte se terminera en 1842 par le massacre de l'armée des Indes.
Au coeur du tumulte, Prudence, une jeune écossaise, quitte Peshâwar pour suivre un aventurier français, Louis-Sauveur Chantecaille. Par amour pour un homme qui entend rester libre, elle va tout risquer, l'accompagnant dans une périlleuse équipée jusqu'à Kaboul où ils découvriront que, selon le mot célèbre de Wellington : « S'il est possible d'entrer en Afghanistan, il est presque impossible d'en sortir ».
Des palais du Pendjab aux montagnes de l' Hindoû-Khoush, cette vaste fresque nous fait revivre l'épopée tragique de l'armée dont il ne revint qu'un seul homme.
Catherine Descours, auteur et conférencière a publié plusieurs ouvrages historiques dont "La lettre à Alexandrine" (mémoires apocryphes de Charlotte Corday), couronné par L'académie française, "La dernière favorite" Prix de biographie de l'Académie française, Grand Prix des Maisons de la Presse ou "Lieutenant de la frégate légère" (histoire de La Méduse) couronné par l'Académie de la Marine.

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Pauline Viardot



Buste de Pauline Viardot à Baden Baden




conférence du mardi 24 novembre 2009

présentée par Mr Patrick Barbier

Un destin musical à travers le 19ème siècle

Présentation de la conférence
Pauline Viardot (1821-1910) est l'une des figures dominantes du monde artistique et littéraire au 19ème siècle. Fille du ténor rossinien Manuel Garcia, et soeur de la grande diva romantique Maria Malibran, elle marqua son temps par ses dons exceptionnels de cantatrice et son jeu dramatique, tout autant que par la vivacité de son esprit et la beauté de ses compositions.
Amie intime de George Sand et de Chopin, aimée avec passion par l'écrivain russe Ivan Tourguéniev pendant quarante ans, elle va, grâce à la réputation de son salon parisien, lancer la carrière de Saint-Saëns, Gounod ou Fauré. Mariée à l'écrivain et critique d'art Louis Viardot, Pauline parcourt l'Europe où l'acclament des foules en liesses. Clara Schumann, Delacroix, Flaubert, Liszt, Berlioz ou Tchaïkovski furent ses admirateurs, ses amis, ses intimes
De Londres à Saint-Petersbourg et de l'Alhambra de Grenade à l'Opéra de Paris, des milieux républicains aux salons aristocratiques, Patrick Barbier, mêlant l'histoire et l'anecdote, nous entraîne dans le tourbillon artistique de l'époque romantique.
Patrick Barbier est historien de la musique et professeur à l'Université Catholique de l'Ouest (Angers). Après plusieurs ouvrages sur l'époque baroque, il a publié en 2005 une biographie de la Malibran (Pygmalion) et, tout récemment, une biographie de sa soeur, Pauline Viardot (Grasset 2009). Il est membre de l'Académie littéraire de Bretagne et des Pays de Loire.
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Pauline Viardot selon wikipédia
Pauline García, épouse Viardot née le 18 juillet 1821 à Paris où elle meurt le 18 mai 1910, est une mezzo-soprano et une compositrice française.
Sœur de la
Malibran, qui mourut prématurément en Grande-Bretagne alors qu'elle n'avait que 15 ans, Pauline se marie, sur les conseils de George Sand, au critique et directeur du Théâtre des Italiens, Louis Viardot. Elle a une vie de famille heureuse et ses enfants la suivent dans leur carrière musicale.
Pauline Viardot donne son premier récital à l’âge de seize ans en 1838, et débute sur une scène d’opéra l’année d’après, en 1839, dans le rôle de Desdémone de l'Otello de Rossini. Moins virtuose, sur le plan strictement vocal, que sa défunte sœur, c’est par des dons dramatiques, intellectuels et musicaux qu’elle parvient à s’illustrer.
Quelques années lui suffisent pour s’imposer : dès lors, elle a le tout-Paris à ses pieds. Amie de Meyerbeer, qui lui offre dès 1845 son rôle le plus écrasant : Fidès, dans Le Prophète ; de Berlioz qui crée pour elle une version en français pour mezzo-soprano de l'Orphée de Gluck en 1859, de Gounod, de Saint-Saëns, de Chopin qui admirait son habileté au piano, elle réunit tout ce beau monde dans son bel hôtel particulier du Quartier Latin de Paris.
Elle fut l’amie fidèle du grand écrivain russe Tourgueniev. La nature véritable de leur rapport est difficile à sonder : était-ce de l'amour, était-ce de l’admiration ?
Après sa retraite (en
1863), Pauline Viardot se dédie à la composition et à l’enseignement du chant, qu’elle dispense uniquement à des élèves de sexe féminin, au Conservatoire national de Paris. Parmi elles, les grandes Felia Litvinne et Jeanne Gerville-Réache.
Génie musical et théâtral, Elle disparaît presque nonagénaire à l’ère du
gramophone, emportant dans la tombe le son de sa voix, que Saint-Saëns compara, par synesthésie, à un goût : celui des oranges amères. Il lui dédia son Samson et Dalila (1877).
Elle encouragea de jeunes talents tels que Charles Gounod,
Gabriel Fauré et Jules Massenet.

Le Mont Athos : sur le chemin des moines


Le psautier Pantocrator 61, daté du 11ème siècle est l'un des plus connus et des plus étudiés de l'histoire byzantine
Saint Athanase l'Athonite en établissant le monastère de la Grande Lavra en 963, impose le modèle cénobitique et fonde la république monastique au mont Athos. Ce fragment de fresque provient du monastère de Saint Paul (1447).


conférence du mardi 17 novembre 2009

présentée par Mr André Paléologue, historien, ancien inspecteur des monuments historiques, expert-consultant à l'UNESCO, professeur à l'Institut d'Enseignement Supérieur des Métiers de la Culture (EAC-Paris).

Présentation de la conférence
Montagne mythique qui abrite depuis plus d'un millénaire un foyer de spiritualité chrétienne unique au monde, le Mont Athos continue de fasciner aussi bien les assoiffés de divin que les passionnés d'histoire et d'art religieux.
En ce haut lieu de réflexion spirituelle, les moines organisés en véritable "République", explorent toutes les voies de la contemplation mystique suivant à la lettre la tradition des Pères de l'Eglise.
A l'aide d'une série de témoignages visuels inédits, on essayera de lever le voile qui couvre aujourd'hui encore ce lieu énigmatique et de dresser le portrait de ces expatriés en quête du ciel qui proposent à l'homme contemporain une voie d'accomplissement et de soladirité.
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Le Mont Athos : Byzance après Byzance
La péninsule du Mont Athos, en grèce du Nord, comprend 20 monastères communautaires, édifiés entre le 10ème et 15ème siècles. Ils coiffent une cinquantaine de "skites", de fraternités, et plusieurs centaines d'hermitages. Hormis trois monastères slaves (serbe, bulgare,russe) ainsi que certains skites (dont un roumain), les institutions sont à dominante hellenique.
Fondée en 963, dépendante du Patriarcat oeucuménique, cette république monastique, autonome de statut et administrée par un conseil tournant, est intégrée à l'Etat Grec, reconnue par l'Union Européenne et inscrite au patrimoine de l'humanité.
Y vivent 1 800 moines de toutes nationalités. La "Sainte Montagne" compte plus de 50 000 icônes rares, 12 000 manuscrits anciens et une multitude d'objets anciens.
L'Athos ? Certainement l'une des terres encore secrètes au monde. Les moines qui y habitent n'en sortent pas. Les femmes y sont interdites depuis toujours. Les étrangers y entrent au compte-gouttes. Plantée au coeur de l'Europe, la dernière vraie théocratie de la planète ne délivre quotidiennement aux pélerins pas plus de dix passeports, frappés des aigles impériales, et rédigés en grec ancien.
La "Sainte Montagne" garde jalousement ses mystères. Tous ceux qui s'y sont rendus racontent cependant la saisissant spectacle qu'y forment l'alliance de la pauvreté des ascètes et de la richesse des monuments.
L'art a été pour Byzance, la seconde Rome, une théologie de la beauté inséparable du rêve politique d'une société sanctifiée. L'Empire est régi par la symphonie entre le temporel et le spirituel. César rend à Dieu ce qui lui revient en honorant l'Eglise.

Les sablières sculptées des églises du Morbihan

conférence du jeudi 05 novembre 2009

présentée par Mme Bonniec

Présentation de la conférence

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Ferdinand de Lesseps et Gustave Eiffel










Phare du Tout-Paris, homme clé des relations de l’Occident avec l’Orient, pape de la géographie et de l’expansion européenne en Afrique, président de la Société de géographie en 1881, membre de la Société protectrice des indigènes... le perceur d’isthme laisse derrière lui des zones d’ombre propices au culte comme à la suspicion.
En 1893, poursuivi pour trafic d’influences et détournement de fonds dans le cadre des suites judiciaires dù au Scandale de Panamá, Ferdinand de Lesseps est condamné à cinq ans de prison qu’il n’effectuera pas. Il meurt à l’âge de 89 ans.
Eiffel défend "sa" tour, en la comparant aux pyramides de l'Egypte, "qui ne sont après tout que des monticules artficiels". Al grandeur de l'oeuvre, on mesure la grandeur de l'homme.
conférence du mardi 20 octobre 2009

présentée par Mr Pierre Berlivet

Ferdinand de Lesseps, le grand français et Gustave Eiffel, le magicien du fer.

Présentation de la conférence

Ferdinand de Lesseps, le Grand Français et Gustave Eiffel le magicien du fer. Deux grands hommes représentatifs de leur époque et dont les destins se croisent puis se mêlent dans la retentissante affaire de Panama qui fit trembler la République.
Ferdinand de Lesseps traverse tout le 19ème siècle. Gustave Eiffel vivra presqu'un siècle aussi. Le cours de leur vie apporte un éclairage pertinent sur toute cette période, tant au point de vue politique qu'économique, social et sur les moeurs de l'époque.
Leur oeuvre est immense. Tous les deux ont laissé des traces indélébiles de leur passage en ce monde. Nous vous proposons de découvrir la vie de ces deux personnages d'exeption.

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Protéger la bio-diversité


conférence du mardi 13 octobre 2009

présentée par Mr Yves Marie Allain
membre permanent du CGEDD, commission permanente de Ressources Naturelles.

Présentation de la conférence

Nous vivons la fin d'une époque, celle qui a commençé avec la Renaissance italienne, au 16ème siècle, et la création des jardins botaniques. Ces jardins devaient réunir en un même lieu l'ensemble des flores dispersées.
Un changement fondamental de la pensée s'esquisse à la fin du 20ème siècle, la Terre n'est pas l'immense jardin dans lequel il est possible pour l'homme, de faire, de prélever et d'introduire où bon lui semble, ce qu'il désire. Une convention est venue formaliser ce changement de mentalité, celle sur la diversité biologiquue; l'une des deux conventions signées lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992.
Les objectifs de cette convention, au nombre de trois, sont :
* de conserver la diversité biologique,
* d'utiliser les ressources biologiques de manière durable,,
* de partager les avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques de manière juste et équitable.
Mais que recouvre cette expression de diversité biologique ? Réalité complexe car, c'est à la fois la variabilité génétique au sein des espèces, la diversité des espèces, celle des écosystèmes et celle de l'empreinte de l'homme sur la nature avec les paysages.

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La Princesse Palatine








Conférence du mardi 06 octobre 2009

présentée par Mr Daniel Des Brosses
romancier, poète, historien, journaliste et conférencier international






Dans l'Europe du 17ème siècle, une épistolière peu commune : "Madame" belle-soeur du roi.

Présentation de la conférence
Elizabeth-Charlotte dite Liselotte, princesse du Rhin, fut un personnage hors du commun, un témoin privilégié du Grand Siècle, une incorrigible épistolière (60 000 lettres). Elle épousa en 1671 le duc d'Orléans, frère de Louis XIV. Son franc-parler réjouira le Roi, affolera les courtisans qu'elle traitera sans ménagement. Madame de Maintenon sera sa bête noire.
Depuis son domaine de Saint-Cloud, elle écrira à l'Europe entière sur les choses vues et entendues à Versailles, dans un style souvent décapant.
Traitée de Commère du Grand Siècle, d'Océan d'encre, de Ventre de l'Europe, brocardée ou ignorée au 19ème siècle, Liseleotte apparaît aujourd'hui comme une irremplaçable source d'informations sur le règne de Louis XIV.

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La princesse palatine selon wikipédia

Seconde épouse de Philippe de France, duc d'Orléans, dit "Monsieur", frère du roi Louis XIV. Née le 27 mai 1652 à Heidelberg, morte le 8 décembre 1722 à Saint-Cloud.
Son titre exact, tel qu'il figure dans son contrat de mariage, est "Elisabeth-Charlotte, Princesse Électorale Palatine du Rhin". Toutefois, comme elle est issue de la branche aînée de la maison de Wittelsbach, dont la branche cadette règne alors sur la Bavière, une confusion s'établit chez ses contemporains, qui prennent l'habitude de la nommer assez inexactement Charlotte-Elisabeth de Bavière.
La tradition respecte cet usage, et c'est ainsi qu'elle est toujours communément appelée aujourd'hui. Elle est également très souvent appelée "la Princesse Palatine", mais cette appellation est postérieure, car pour ses contemporains, français du moins, ce titre désigne exclusivement Anne de Gonzague de Clèves (1616+1684), épouse de son oncle Edouard (1625+1663). Enfin, pour tous les membres de sa famille allemande, elle est simplement "Liselotte".

Originaire d'une petite cour allemande cultivée, elle est élevée dans la religion réformée à Heidelberg puis à partir du divorce de ses parents, par sa tante la duchesse de Hanovre. Celle-ci lui donne une éducation humaniste, sachant aimer la nature, Montaigne, Rabelais et la liberté, elle ne s'est jamais sentie très à son aise à la cour de Versailles régie par une étiquette rigoureuse, et où fleurissent des intrigues de toutes sortes, et où les relations humaines ne sont basées que sur l'intérêt et l'égoïsme. En outre, si, comme l'observe un historien, "dans la fraîcheur de ses vingt ans, Madame n'était pas désagréable à regarder", son physique est très rapidement compromis par un embonpoint considérable, dont elle parle elle-même en évoquant "sa taille monstrueuse de grosseur".
Son mari, de toute façon indifférent aux charmes féminins, ne lui montre que l'empressement strictement nécessaire pour assurer une descendance. Pétillante d'esprit, indépendante, la princesse se consacre alors à une correspondance très abondante. Ses lettres, au nombre de 60 000, rédigées dans un style savoureux, constituent une source d'informations précieuse sur la vie à la cour de France. La princesse reste allemande de cœur et elle abhore la cour et l'étiquette. Si on l'en croit ses lettres, la dépravation attribuée à la Régence règne déjà dans toute la seconde moitié du grand règne.
Consciente de son rang et de ses devoirs, elle ne dissimule pas ses antipathies, en particulier contre sa deuxième belle-sœur, Madame de Maintenon, qu'elle surnomme (entre autres mille amabilités) « la vieille ripopée » (mélange de restes de vin), « l'ordure du roi », « la vieille sorcière », et même « la vieille touffe » ou « la vieille conne ». Elle ne recule pas, on le voit, devant le mot trivial. Méprisant la famille illégitime du roi, elle surnomme par exemple le comte de Toulouse (fils du roi et de madame de Montespan) « la chiure de souris », ou, à propos de la sœur de ce dernier, Mademoiselle de Blois, que son fils Philippe d'Orléans (1674-1723) a épousée, écrit : « Ma belle-fille ressemble à un cul comme deux gouttes d'eau ». Elle s'est d'ailleurs fortement indignée de ce mariage, Mademoiselle de Blois bien que fille légitimée du Roi, restant issue d'une union adultérine de ce dernier avec Mme de Montespan.
D'après le duc de Saint-Simon, elle serait allée jusqu'à gifler son fils sous les yeux de toute la Cour quand elle apprend qu'il a accepté ces épousailles qu'elle juge indignes de son rang. En revanche, elle montre toujours le plus grand respect envers le roi, tout en déplorant l'influence des gens qui l'entourent. Elle parle souvent de son fils en déplorant ses mauvaises fréquentations mais en admirant son intelligence et ses succès militaires. Par contre, elle se montre une mère attentive, et sa correspondance avec sa fille, la duchesse de Lorraine et de Bar, (détruite en grande partie en 1719) est pleine de conseils maternels.
La princesse suit les débats d'idées de son temps et entretient même une correspondance avec Leibniz, mais elle ne partage pas le penchant de plus en plus dévôt que suit le règne de Louis XIV. Elle partage dans ses lettres ses doutes sur de nombreux points de religion. Elle-même protestante convertie par devoir au catholicisme, à Metz, pour pouvoir épouser le frère du roi de France, elle reste fidèle dans son cœur à la foi de son enfance, et du reste, témoin de la révocation de l'Édit de Nantes, elle ne comprend pas pourquoi des peuples peuvent se dresser les uns contre les autres sur des points qui lui paraissent mineurs. Jamais elle ne se console de la détresse du Palatinat, sa région d'origine, ravagée par les armées du roi son beau-frère et tient Louvois pour responsable de la mort de son père et de son frère. Jusque dans les dernières années elle regrette sa jeunesse à Heidelberg. Elle souffre aussi des avanies et des intrigues de l'entourage de son mari.

A la découverte du patrimoine des Pays de Loire

Conférence du mardi 29 septembre 2009

présentée par Mme Claire Giraud-Labalte

professeur à l'Université Catholique de l'Ouest, Angers



Une escapade en images pour découvrir les plus beaux trésors des Pays de Loire



Présentation de la conférence

Une escapade vous est proposée pour découvrir en diapositives les plus beaux trésors de la région des Pays de Loire qui recèle un patrimoine riche et varié. Au milieu des collines ou des forêts, dans les marais ou en bordure de mer, l'homme a, au cours des siècles, domestiqué la nature, il a édifié villes et villages, châteaux et abbayes et fait surgir de la pierre, du verre, du bois ou de la laine de multiples oeuvres d'art.

L'abbaye de Fontevraud, les ramparts gallo-romains du Mans, les statues monumentales du sculpteur David d'Angers, la tapisserie médiévale de l'Apocalypse, les tableaux naïfs du Douanier Rousseau à Laval, les marais salants dominés par la cité fortifiée de Guérande, les polders de l'île de Noirmoutier en sont les plus beaux fleurons.

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