samedi 24 octobre 2009

Dieu et les hommes : le Caravage ou une certaine vision du religieux



Conférence du mardi 10 novembre 2009

présentée par Mr Dominique Antérion

Présentation de la conférence

Des disciples convertis dans des tavernes, la vierge qui meurt les pieds sales, la plèbe des bas fonds qui flagèle le Christ de la Passion. Quelle est donc cette bible que nous peint Le Caravage ? Une bible du peuple ! Une bible si humaine qu’on le lui repprocha ! Et au-delà, une œuvre exceptionnelle photographiée pour vous dans les plus grands musées du monde.

En savoir plus : vos questions, des réponses

Caravage selon wikipédia
Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit Le Caravage, est un peintre italien né le 29 septembre 1571 à Milan et mort le 18 juillet 1610 à Porto Ercole.
Son œuvre puissante et novatrice révolutionna la peinture du XVIIe siècle par son caractère naturaliste, son réalisme parfois brutal, son érotisme troublant et son emploi de la technique du clair-obscur qui influença nombre de grands peintres après lui.
Par ailleurs il mena une vie dissolue, riche en scandales provoqués par son caractère violent et bagarreur – allant jusqu'à tuer lors d'une querelle –, sa fréquentation habituelle des bas-fonds et des tavernes, ainsi que par sa sexualité scandaleuse pour l'époque, ce qui lui attira de nombreux ennuis avec la justice, l'Église et le pouvoir.
Il a trouvé, dans son art, une sorte de « rédemption à toutes ses turpitudes », mais il fallut attendre le début du XXe siècle pour que son génie soit pleinement reconnu, indépendamment de sa réputation sulfureuse.

La mort de la vierge selon wikipédia
L’arrière-plan est très sobre, une simple tenture rouge fermant la composition par le haut, en accentuant le côté dramatique du sujet. Le tableau est de dominante assez sombre, avec quelques éclats de lumière venant souligner certains éléments : principalement les têtes et les mains de ceux que nous pourrions appeler les derniers compagnons de la Vierge, ainsi que Marie-Madeleine au premier-plan. Cette technique de clair-obscur, avec une source de lumière latérale, est typique de la sensibilité du Caravage. Ce dernier semble être parti d’un fond sombre, rehaussé petit à petit par des nuances plus contrastées, et pour finir par poser des lumières plus fortes.
Le procédé de clair-obscur a un impact essentiel sur au moins deux aspects :
en donnant du volume par l’ombre et la lumière il donne chair et vie (et même une sensation de non-vie pour la Vierge) aux personnages, et par là-même accentue fortement côté réaliste de la scène,
il donne une intensité et un éclairage très dramatique, crépusculaire, qui sied forcément au sujet, bien plus que s’il avait utilisé une simple lumière d’ambiance ou de pleine journée.

mercredi 23 septembre 2009

Histoire d'ours

Petite stauette grecque montrant un ours buvant dans un grand bol


conférence du mardi 26 janvier 2010

présentée par Mr Touchefeu
professeur de lettres classiques

Présentation de la conférence
Les hommes de la préhistoire ont laissé des images d'ours sur les murs de leurs cavernes; Et l'ours est resté remarquablement présent dans les mythologies et les fables.


Dans l'Antiquité, en Grèce ou à Rome, un certain nombre de récits nous parlent des ours et des curieuses relations qui peuvent s'établir entre les hommes et eux.


Au Moyen Age, dans une grande partie de l'Europe, l'ours fut bien le roi des animaux, fascinant et redoutable, célébré dans de multiples histoires. Mais l'Eglise s'inquiéta de cette admiration et s'employa à détrôner l'ours, à le présenter comme un animal méchant et maléfique.


Au début du XXème siècle, l'ours allait retrouver d'une certaine manière son prestige perdu. Dans une étonnante métamorphose, le grand fauve des forêts devint ours en peluche : il protège désormais les enfants de sa douceur apaisante.



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La douceur guérandaise

La station météorologique de la maison des paludiers, Saillé en Guérande


conférence du mardi 19 janvier 2010

présentée par Mr Evain

Présentation de la conférence
En 1994 l'association "LA MAISON DES PALUDIERS" installe une station météorologique automatique interrogeable à distance afin de receuillir différents paramètres pouvant servir d'assiette à l'établissement d'une climatologie locale. Pour que ces différents chiffres soient crédibles, il était indispensable de les faire contrôler par des professionnels et c'est ainsi qu'un partenariat s'est établi avec METEO-FRANCE. Puis, avec le temps et au fil des conventions, LA MAISON DES PALUDIERS est devenue le seul METEOSITE du grand ouest.
Le contenu de la conférence permettra de préciser les quelques généralités indispensables à la bonne compréhension des aspects physiques liés à la climatologie. Puis, seront alors dévoilés différents paramètres spécifiques relevés par la station automatique de Saillé en Guérande. Vous découvrirez alors combien le climat de la presqu'île guérandaise est tempéré et pourquoi on peut véritablement évoquer une certaine "douceur guérandaise".


En conclusion vous comprendrez comment et pourquoi ces phénomènes météorologiques participent à l'évaporation, justifiant l'exploitation millénaire des marais salants de Guérande.

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Petite histoire de la condition féminine à travers la musique

conférence du mardi 12 janvier 2010

présentée par Mme Gaudin

Présentation de la conférence

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L'iconographie russe

conférence du mardi 05 janvier 2010

présentée par Mme Abbé

Présentation de la conférence

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Ce sont de drôles de types...la chanson et les poètes


















conférence du mardi 15 décembre 2009

présentée par Mr Jacques Perciot

Présentation de la conférence

Etroitement entremêlées chez les troubadours, poésie et chanson n'ont jamais tout à fait distendu les liens qui les unissent. Entre amours fusionnelles et relatios de bon voisinage, l'une et l'autre se sont mutuellement enrichies, fécondées, nourries.
Au 20ème siècle, Villon,Hugo, verlaine et autres « classiques » font une entrée remarquée dans la chanson populaire. Aragon, Mac Orlan ou Prévert auront ce privilège de leur vivant. Cette conférence rend hommage à ceux qui eurent à coeur, à l'instar de Léo Ferré, de faire « descendre les poètes dans la rue ».
Qu'ils s'appellent Yvette Guilbert, Agnès Capri, Marianne Ostwald, Georges Brassens ou les Têtes Raides, ils ont en commun d'avoir épinglé à leur répertoire quelques unes des très belles pages de la poésie francophone. « La chanson permet d'arracher la poésie à l'imprimerie » disait Claude Nougaro. Et de rendre accessible au plus grand nombre, assurément.

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L'imagerie populaire en Bretagne au 18ème et 19ème siècles









conférence du mardi 08 décembre 2009

présentée par Mr Christophe Beauducel

Présentation de la conférence
Cette conférence traite de l'image populaire en Bretagne. On désigne par le terme "d'image populaire" une gravure imprimée sur un papier de basse qualité et généralement coloriée simplement, le plus souvent au pochoir. Comme son nom l'indique, cette gravure était destinée à la partie la plus modeste de la population. En France, sa face la plus visible est l'image d'Epinal, éditée par la maison Pellerin à partir de la la seconde moitié du 19ème siècle. En dehors de ce phénomène bien connu, peu de gens savent qu'il a existé des fabriquants d'images dans toute la France, y compris en Bretagne.
Je leur ai consacré des années d'études qui m'ont amené à la mise en place d'un doctorat d'Histoire sur le sujet. Le résultat de ces travaux fera bientôt l'objet d'une publication aux Presses Universitaires de Rennes.
J'y mets en lumière une histoire méconnue, celle des imagiers bretons et de leur production de la fin du 17ème à l'aube du 20ème siècle. Pendant cette période, toutes les principales villes bretonnes ont abrité des imagiers. Leurs images furent éditées en nombre, pour certaines par centaines de milliers et ont été disséminées sur l'ensemble de la péninsule armoricaine.
Aujourd'hui, il n'en reste que très peu d'exemplaires. Je me suis attaché à les retrouver, reconstituant un catalogue de 422 images différentes, là ou des études antérieures n'en avaient jamais localisé plus de 200.
Je décris également, et précisément, les conditions d'élaboration de cette image et les dispositifs commerciaux en permettant la diffusion. J'évoque le parcours professionnel de certains de ces imagiers et dresse un tableau global des caractéristiques propres à ces artisans, dont l'image constitue souvent une activité secondaire.
L'ensemble de cette conférence est, évidemment, illustré par les images les plus caractéristiques, originales ou étonnantes, qui ont survécu aux ravages du temps.

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